Love your body, love yourself
Source : http://www.today.com
Date : Août 2017
L'actrice et activiste Sophia Bush a passé un moment avec TODAY Style afin de nous dire pourquoi elle aime sa voix — littéralement et métaphoriquement. Dans le cadre de son travail avec la campagne #NoHormonesPlz, qui a pour but de sensibiliser à propos des différents moyens de contraception, elle a aussi parlé de ce que signifie pour elle l'image d'un corps en bonne santé et pourquoi les femmes devraient se sentir puissantes ... même en faisant face aux trolls d'internet.
Sa voix rauque :
J'aime ma voix. Elle est comme ça depuis le CE1 je crois. C'est juste comme ça que je parle. Non, je ne suis pas malade. Non, je n'ai pas un rhume. Tout le monde pense toujours que c'est le cas. Je prendrais vos Ricolas, ils sont délicieux, mais je n'en ai pas particulièrement besoin.
Je pense qu'il y a de la beauté dans l'acceptation de soi et dans le fait de reconnaître ce que vous êtes. Et j'ai été faite comme ça. Ma voix est comme ça. Pourquoi voudrais-je la changer ?
Je ne veux pas juste parler du son de ma voix. Je veux dire ma voix; mon droit et mon pouvoir de m'exprimer et de donner mes avis et de me battre pour les choses en lesquelles je crois.
Evidemment, il y a des réactions violentes, surtout en tant que femme sur internet. Mais ça n'a pas d'importance pour moi. Je ne vais pas laisser un hater en colère et sans visage assis derrière un clavier me taire ou m'empêcher de dire ce que je pense ou défendre les gens qui le méritent. Au contraire, ça me donne plus de force.
La chose qui me fait sentir plus confiante c'est l'apprentissage. Mon éducation. Je prends des cours sur la loi constitutionnelle. C'est très excitant pour moi de voir la façon dont notre système légal fonctionne. Mon cahier de texte est très lourd et ça me fait plutôt rire. Genre, littéralement, le poids de dernier est très important.
Quelque chose que les gens seraient surpris d'apprendre sur moi ? Je fais toutes mes cascades en voiture. Je suis une très bonne conductrice. Je suis une très bonne tireuse. Je le suis depuis très longtemps. Et je suis une grande gourmande. Je n'ai pas peur de manger de tout.
L'image d'un corps en bonne santé :
Pour moi, l'image d'un corps en bonne santé c'est accepter votre corps. Ça veut dire le valoriser parce qu'il vous permet de vous mener d'un point A à un point B si vous avez la chance d'être en bonne santé, de marcher, de voir, d'entendre. Je pense qu'on nous apprend à détester nos corps peu importe à quoi ils ressemblent. Qu'ils soient gros ou petits, grands ou maigres ou peu importe. Il y a toujours une critique ... Je pense que nous devrions être un peu plus gentils envers nos corps et reconnaître à quel point ils sont cools.
J'aimerais tellement que les gens arrêtent de me demander ce que je fais pour rester en forme. Je suis genre, "N'avons-nous pas d'autres choses à dire aux femmes plutôt que de parler des routines fitness ?" Allez les gars. Trouvez mieux que ça.
Accepter l'inconfortable :
J'ai porté un appareil dentaire pendant trois ans, j'ai trop épilé le centre de mes sourcils parce que je n'arrivais pas à les laisser tranquille, j'ai eu une acné sévère — la liste est longue. Et parfois, je me sens toujours comme ça. Je suis genre, "Qu'est-ce qui se passe avec mes cheveux ? Pourquoi j'ai des boutons qui sortent ! Je suis une adulte ! Que se passe t-il ?" Ça ne s'arrête jamais. Ça change tout simplement.
Acceptez ça. Je sais que ça craint. Les étapes inconfortables sont difficiles. Mais elles seront le côté comique de votre vie d'adulte. Vous y repenserez et vous serez genre, "J'étais adorable même si je ressemblais à une tomate." Tout va bien. Vous avez besoin d'un peu de ça pour devenir une personne agréable en grandissant.
Je regarde des anciennes photos et je me dis, "Qu'est-ce que nous étions en train de faire ?" Les choses que nous avons essayé, surtout quand nous faisions "One Tree Hill," qui étaient tellement spécifiques sur le moment — ça me fait trembler quand je vois ces photos. C'est comme un grand cauchemar.
J'ai fait de grandes erreurs au niveau de mes cheveux. J'y repense et je me dis, "Qui m'a laissé sortir de la maison comme ça ?" Mais vous savez, c'est l'expression de soi. L'évolution. Tout va bien.
Si je pouvais me parler quand j'étais plus jeune, je dirais, "Arrête de trop t'inquiéter, n'essaie pas de coller à la définition du mot "suffisant" de quelqu'un d'autre. Parce que tu l'es déjà."